Picnic at Hanging Rock
Peter Weir, Australie, 1975o
En Australie, Hanging Rock est une montagne sacrée, autrefois lieu de culte des aborigènes. Le 14 février 1900, les élèves d'une école de jeunes filles y partent en excursion afin de pique-niquer. Une fois sur place, plusieurs d'entre elles sont comme étrangement attirées par les rochers. Trois des élèves, accompagnées d'une professeure, s'engouffrent dans les passages dessinés par les monolithes. C'est au retour à l'école que l'on se rend compte que les quatre jeunes femmes manquent à l'appel. Des battues sont organisées pour les retrouver ; la police enquête. L'une d'entre elles est bientôt retrouvée, totalement amnésique.
L'imagerie romantique qui nourrit le film paraît viciée ce n'est pas seulement en tant que support à fantasmes que le film est captivant, c'est aussi et surtout en tant que forme hybride.
Amélie DuboisLa mise en scène excelle à suggérer le trouble d'adolescentes fascinées par une nature sauvage ; c'est sur grand écran qu'il faut savourer ces images sublimes au romantisme vénéneux.
Philippe RouyerPicnic at Hanging Rock is determined to keep its secrets to itself. Yet it’s as beguiling as films come. It opens in the gauzy languor of the schoolgirls’ morning routine – which Weir shoots with lacy, barely sublimated eroticism – and closes with a development that suggests its mysteries go even deeper than the central disappearance of the three schoolgirls and one teacher who never make it back from Hanging Rock. [Excerpt]
Keith Phipps