Bonnie and Clyde
Arthur Penn, USA, 1967o
États-Unis, années 1930. C'est la Grande Dépression ayant fait suite au krach boursier de 1929. Un couple d'amants criminels, Bonnie Parker et Clyde Barrow, sillone le pays en braquant des banques. Bientôt, l'Amérique ne parle plus que de ces hors-la-loi inexpérimentés.
Eine der Initialzündungen des Neuen Hollywood: Der vom Jungstar Warren Beatty initiierte Film mischt Realismus, Glamour und burleske Elemente auf provokative Art und wurde wider alle Skepsis der alten Produzentengarde von Warner Brothers zum Grosserfolg. Das unbekümmerte Heldenpaar, ein Stück weit ambivalent gezeichnet, doch unwiderstehlich schön anzusehen und zu tragisch-romantischen Outlaws stilisiert, geriet zu Symbolfiguren für das Freiheitsstreben der 68er-Generation. Der spätere US-Kritikerpapst Roger Ebert, damals eben 25-jährig, schrieb zur amerikanischen Premiere: «Bonnie and Clyde ist ein Meilenstein der amerikanischen Filmgeschichte, ein Werk der Wahrheit und Brillanz. Der Film ist schonungslos brutal, von Sympathie erfüllt, abscheulich, witzig, herzerweichend und unfassbar schön. Wenn diese Begriffe nicht zusammenzupassen scheinen, liegt es vielleicht daran, dass Filme selten die ganze Bandbreite menschlichen Lebens zeigen.»
Andreas FurlerLe script avait été écrit pour François Truffaut. Arthur Penn en tira une œuvre légendaire qui mélange les genres avec un bonheur constant et s’appuie sur deux interprètes en passe de devenir des stars. La carrière fulgurante du gang Barrow est prétexte à une tragi-comédie sanglante et hétéro-gène, où Penn, sur des rythmes jazzy, reconstitue les Etats-Unis des années 30 à coups de fausses actualités et d’inter-mèdes burlesques. Le crépitement des mitraillettes et les corps criblés de balles sont au rendez-vous : en son temps, le film fit polé-mique. Pourtant, il ne fait -jamais l’apologie de la violence, évoquant sans fausse pudeur la place des armes à feu dans la société américaine.
Aurélien Ferenczi