Hostiles
Scott Cooper, USA, 2017o
En 1892, un légendaire capitaine de l'armée américaine accepte à contrecoeur d'escorter un chef de guerre Cheyenne et sa famille, désireuses de retourner sur leurs terres tribales. Sur le chemin, qui va les emmener du Nouveau Mexique au Montana, ils doivent faire preuve de solidarité pour survivre à l'environnement et aux tribus Comanche qu'ils rencontrent, en compagnie d'une veuve dont la famille a été assassinée.
Parfaitement maîtrisé dans son image (somptueuse), dans sa narration (sous haute tension), dans sa réalisation (qui prend son temps sans ennuyer), dans le jeu de ses comédiens (tous en équilibre psychologique instable).
Barbara ThéateLe périple, lent, à travers des paysages amples et sauvages. Le souci de réalisme quant au dialecte et aux coutumes des Cheyennes. La violence qui peut surgir à tout moment, à l’extérieur ou à l’intérieur du groupe. Voilà ce qui fait l’attrait de ce western grave, majestueux, avec quelques touches d’emphase.
Jacques MoriceUn capitaine de cavalerie doit convoyer un chef de guerre indien en fin de vie vers sa terre natale. Cette cohabitation forcée qui provoque des alliances improbables donne naissance à un western au souffle fort.
Eric NeuhoffGrundlage hierfür war ein Drehbuch-Manuskript aus den 80ern; der 1999 verstorbenen Donald E. Stewart («The Hunt for Red October») hatte es geschrieben. Tatsächlich wirkt die Geschichte vom Indianerhasser, der seine Vorurteile überwindet, etwas altbacken, wie auch die flache Inszenierung von Regisseur Cooper («Black Mass»)
ggsDass Christian Bale der beste Grantler von Hollywood ist, hat er schon als bärbeißiger Batman und mürrischer Moses bewiesen. In diesem Western von Scott Cooper spielt er einen knurrigen Captain, der den Cheyenne-Häuptling Yellow Hawk zurück in sein Stammesland eskortieren soll. Die beiden führen eine Fehde, aber im Frontiergebiet müssen sie sich verbrüdern, um zu überleben. Bisschen pathetisch, jedoch mit vielen Verweisen auf die Klassiker des Genres inszeniert.
David Steinitz