La Grande Illusion
Jean Renoir, France, 1937o
Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d'amitié avec Boeldieu. Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion.
Seltenheitswert hat im Kino ein Pazifismus jenseits von abschreckenden Kriegsszenen und süsslichen Friedensparolen. Renoirs Film über die Fluchten französischer Offiziere aus deutscher Kriegsgefangenschaft im Ersten Weltkrieg bleibt eines der grossen Beispiele dieser Art – kraft der Noblesse, die er allen Figuren zubilligt. Unparteiisch breitet Renoir eine Geschichte vor uns aus, unvoreingenommen jedem einzelnen gegenüber, immer mit dem Fokus aufs ganze Gefüge. Die Gänge, die Auf- und Abtritte der zahlreichen Figuren sind so ausgeklügelt choreografiert, dass weniger einzelne Helden als das facettenreiche Ensemble die Idee des Filmes portiert. Natürlich entwickelt er bei allem stilstisch-ideologischen Understatement doch sein Credo von den sozialen Grenzen, welche die Welt nachhaltiger prägen als die geografischen. Nur wäre Renoir nicht Renoir, würde er auch diese thesenhafte Frontziehung nicht wieder durchbrechen. Ob über nationale oder soziale Grenzen hinweg: Renoirs Helden verletzen nie den Stolz des Unterlegenen. Die allseitiige Fairness ist die eigentliche pazifistische Botschaft des Films.
Andreas FurlerLà où Hollywood aurait pu en tirer uniquement un film de genre, une histoire bien menée de " grande évasion ", Renoir, lui, se concentre sur ses personnages et les idéaux qu'ils véhiculent. Aux combats, le cinéaste préfère la guerre des mondes et des classes.
Nicolas Maille