12 jours
Raymond Depardon, France, 2017o
Avant 12 jours, les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement sont présentées en audience, d’un côté un juge, de l’autre un patient, entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie.
Grand film sur l'enfermement, la relativité de la folie et les limites de la justice, 12 jours pose ces questions (entre autres) et ne s'oublie pas de sitôt après avoir été vu. Un documentaire d'utilité publique.
Olivier De BruynEntre ces magnifiques portraits humains, Depardon filme les couloirs vides de l’hôpital, la cour banale de l’établissement, les rues avoisinantes, la brume du petit matin qui se répand sur un mobilier urbain anonyme.
Mathieu MacheretPeu de films sollicitent autant le regard du spectateur, teste à ce point les affects et la capacité d'émettre un jugement. Depardon sait qu'il ne nous met pas à une place confortable. Pourtant, il nous revient aussi la responsabilité de nous confronter à ces êtres meurtris, à ne pas les oublier. Sont-ils si éloignés de nos vies ?
Emily BarnettSur l’écran, la détresse, l’enfance saccagée, la souffrance au travail, l’abus de pouvoir se fraient un chemin entre l’incompréhension et la colère. L’émotion est alors à son comble !
Philippe LagoucheIn französischen Psychiatrien müssen Zwangseingewiesene regelmäßig einem Richter vorgeführt werden, der über Rechtmäßigkeit und Verlängerung der Einweisung entscheidet. Der Dokumentarist und Photograph Raymond Depardon hat einige solcher Sitzungen gefilmt. Unendlich komplexer und unfassbar schmerzvoller Film über die Unzugänglichkeit des Wahnsinns und die Unzulänglichkeit der Gesellschaft, die ihn definiert.
Philipp Stadelmaier