Le Grand Bain
Gilles Lellouche, France, 2018o
C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent,Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie.
"Le Grand Bain" est un film d'une ambition assez rare dans le 7e art français, qui se rangerait facilement dans ce corpus parfois un peu flou qu'est le cinéma d'"auteur populaire" et qui aurait plus simplement sa place au rayon "film emballant qui fait du bien à tous ceux qui traversent la rue ou qui restent sur le trottoir".
Eric LibiotEn effet à travers le portrait d’une clique de dépressifs sévères, rassemblés par le projet absurde de monter une équipe de natation synchronisée (une des dernières disciplines sportives exclusivement féminines), c’est bel et bien le film d’une masculinité vaincue qu’entreprend cette comédie mélancolique.
Théo RibetonBereits zum dritten Mal innert weniger Jahre inszeniert ein Film die männliche Midlife-Crisis als heitere Komödie übers Synchronschwimmen. Mit dieser Riege französischer Schauspieler hätte «Le grand bain» einen gewitzten Zugang zu brüchigen Männerbildern finden können. Es bleibt beim Planschen in Klischees.
Timo PosseltEs braucht nicht gar so viel, um im Team dabei zu sein: Willensstärke, Grazie, Rhythmus und eine gesunde Lebensweise. Mathieu Amalric macht neben anderen mit. Das Team treibt Synchronschwimmen, mit Männern. Das hilft gegen Depressionen, Versagen im Unternehmen oder im Showbusiness, und am Ende traut sich die Kleinstadt-Amateur-Truppe, die Weltmeisterschaft aufzumischen. Der Film von Gilles Lellouche lief 2018 in Cannes, lockte Millionen Franzosen ins Kino. Die Miseren, um die es geht, sind inszeniert mit der Lust an der Geometrie, dem viereckigen Becken und den runden ornamentalen Formen, zu denen die Schwimmer sich konfigurieren.
Fritz Göttler