Sauvage
Camille Vidal-Naquet, France, 2018o
Léo, 22 ans, se vend dans la rue pour un peu d’argent. Les hommes défilent. Lui reste là, en quête d’amour. Il ignore de quoi demain sera fait. Il s’élance dans les rues. Son cœur bat fort.
“Sauvage”, comme son titre l’indique, n’est pas très civilisé. Il est même barbare dans sa matière brute (...). Le style paraît être celui d’un documentaire, plus ou moins embusqué, c’est-à-dire à une certaine distance qui n’a rien à voir avec la pudeur ou la prudence.
Gérard LefortAussi brut que sentimental, le premier long métrage de Camille Vidal-Naquet transcende les écueils glauques de son sujet, notamment grâce à la révélation Félix Maritaud.
Marcos UzalEin schwuler junger Mann verkauft seinen Körper. Er küsst seine Kunden sogar freiwillig und lebt auf der Straße. Er scheint keine Geheimnisse zu haben, so wie jene Menschen, die selbst ein Geheimnis sind, weil sie nicht wissen wohin - und statt auf ein Ziel zuzugehen, einfach nur glühen, glühen, glühen. Camille Vidal-Naquet lässt diese Flamme im Wind flackern - bis zu einem berührenden Ende, an dem es weder Wind noch Flamme gibt, nur noch Wärme, die sich entfernt.
Philipp Bovermann