If Beale Street Could Talk
Barry Jenkins, USA, 2018o
Harlem, dans les années 70. Tish et Fonny s'aiment depuis toujours et envisagent de se marier. Alors qu'ils s'apprêtent à avoir un enfant, le jeune homme, victime d'une erreur judiciaire, est arrêté et incarcéré. Avec l'aide de sa famille, Tish s'engage dans un combat acharné pour prouver l'innocence de Fonny et le faire libérer…
Tout ou presque s’y exprime en sourdine, y compris les coups les plus âpres, la passion la plus ardente et les échanges les plus malveillants, quand le montage, intensément soigné et sensuel, chaperonne une narration qui coule jusqu’à sa conclusion comme les volutes de cordes, cuivres et vibraphone filtrées qui l’accompagnent souvent.
Olivier LammEin junges schwarzes Paar im New York der Siebziger, sie ist schwanger, er unschuldig im Knast. Nachdem er 2017 für "Moonlight" den Oscar bekam, hat Barry Jenkins einen Roman von James Baldwin verfilmt. Baldwin liest in den Blicken seiner Figuren, und damit in ihrem emotionalen Leben. Was zählt, macht er zu einer Sache des Sich-Anschauens und damit nachempfindbar: Das einzig Rettende ist Empathie. Ein Meisterwerk.
Philipp StadelmaierUnter James-Baldwin-Kennern gilt der Roman «If Beale Street Could Talk» als eine ziemliche Schnulze, aber gerade die Beschreibung einer intensiven Liebe hat Autor und Regisseur Barry Jenkins («Moonlight») interessiert: Er inszeniert zarte und allerfeinste Gefühlsszenen und verbindet sie doch mit der Wut über rassistische Zustände. Ein echter Jenkins, ein echter Baldwin. Für die Rolle von Tishs Mutter wurde Regina King als beste Nebendarstellerin ausgezeichnet.
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