Rebelles
Allan Mauduit, France, 2019o
Après 15 ans dans le Sud, Sandra, ex Miss Pas-de-Calais, décide de fuir son mari brutal et file s’installer chez sa mère, à Boulogne-sur-Mer. Embauchée à la conserverie locale, elle repousse vigoureusement les avances de son chef, qu’elle tue accidentellement. Deux autres ouvrières ont été témoins de la scène. Après une courte hésitation sur la conduite à adopter, elles découvrent un sac plein de billets dans le placard de la victime. C’est alors que la situation dégénère... Mais toutes trois s’empressent de faire cause commune, envers et contre tout !
Allan Mauduit n’essaie pas de rendre ces personnages sympathiques ou antipathiques et c’est cela qui permet à cette comédie pleine de pulpe d’être drôle et intéressante.
Sophie AvonMalgré ses défauts et ses ambitions esthétiques minimales, le film amuse néanmoins grâce à son absence de sérieux et, surtout, à l'interprétation de ses trois actrices survoltées.
Olivier De BruynBääm, bääm, bääm – alles in dieser rabenschwarzen Komödie ist überzeichnet, laut und schrill. Vertiefte Figurenzeichnung oder fein beobachtende Sozialkritik fehlt, doch wenn die drei Frauen niedermetzeln, was ihnen in die Quere kommt, unterhält das bestens. Und ist immer wieder saukomisch.
Anna KappelerFast so schlimm wie Filme ohne jede Ambition sind Filme, die sich für sehr viel cleverer und lustiger halten, als sie sind. So halten etwa Allan Mauduit und sein Co-Autor Jérémie Guez einen blutig abgetrennten Penis für einen derart tollen Einfall, dass sie ihn zu einem Running Gag ihres kruden Werks „Rebellinnen – Leg dich nicht mit ihnen an!“ machen. Das Spiel mit derlei Geschmacklosigkeiten wäre womöglich ansatzweise subversiv, wenn es Herschell Gordon Lewis, John Waters, Bruce LaBruce sowie das gesamte Exploitation-Kino der 1960er und 1970er Jahre und sämtliche schwarze Komödien aus Skandinavien nie gegeben hätte. Doch so ist es leider einfach nur plump und unoriginell.
Andreas Köhnemann