Roads
Sebastian Schipper, France, Allemagne, 2019o
Gyllen, un jeune garçon de 18 ans originaire de Londres, fuit les vacances familiales au Maroc à bord du camping-car volé à son beau-père. Sur sa route, il rencontre William, un jeune congolais de son âge qui souhaite rejoindre l’Europe à la recherche de son frère disparu. Complètement livrés à eux-mêmes, ils décident d’unir leurs forces. Ce duo improbable se fraye un chemin à travers le Maroc, l’Espagne et la France jusqu’à Calais, poussé par la soif d’aventure. Au fil de leur voyage, l’amitié et la confiance s’installent entre les deux adolescents.
Road-movie, récit d’apprentissage, histoire d’une amitié, illustration non conventionnelle d’un sujet sensible, le film ambitionne d’être tout cela à la fois, mais emprunte des voies bien convenues pour y parvenir.
Jacques MandelbaumAprès "Victoria" (2015), qui réussissait le tour de force du plan-séquence unique, le cinéaste allemand Sebastian Schipper adopte encore un style documentaire pour retracer cette odyssée désespérée pratiquement en temps réel.
Stéphanie BelpêcheAuf Victoria, Sebastian Schippers schnittlosen Berlin-Film, fuhren alle ab. Der neue Schipper ist normal montiert, fällt aber vor allem in der ersten Hälfte auseinander. Hauptsache etwas mit Flüchtlingen, scheint Schippers Devise gewesen zu sein. Vieles wirkt nur angedacht und überhastet inszeniert. Erst in der zweiten Hälfte gewinnt Roads an Dringlichkeit.
Andreas ScheinerSebastian Schippers große Stärke sind nahezu immersive Szenen, in denen man ganz nah an seinen Charakteren ist. Das sind zwei junge Männer, die mit einem geklauten Wohnmobil durch Marokko, Spanien und Frankreich fahren. Ein britischer Tourist auf der Flucht vor seiner Familie, ein Flüchtling aus dem Kongo. Der Anfang des Films ist stärker als seine zweite Hälfte, in der die klassische Genreplotmechanik bedient wird. Da holpert es manchmal dann doch ein bisschen.
Juliane Liebert