Brightburn
David Yarovesky, USA, 2019o
Tori Breyer a perdu tout espoir de devenir mère un jour, quand arrive dans sa vie un mystérieux bébé. Le petit Brandon est tout ce dont elle et son mari, Kyle, ont toujours rêvé : c’est un petit garçon éveillé, doué et curieux de tout. Mais à l’approche de la puberté, quelque chose d’aussi puissant que sinistre se manifeste chez lui. Tori nourrit bientôt d’atroces doutes sur son fils. Désormais, Brandon n’agit plus que pour satisfaire ses terribles besoins, et même ses proches sont en grave danger alors que l’enfant miraculeux se transforme en un redoutable prédateur qui se déchaîne sur leur petite ville sans histoire...
Le démarrage est un peu mou, et les ficelles attendues, mais dès qu'il commence à lâcher la bête, "Brightburn : L'Enfant du mal" devient un pur petit plaisir diabolique. Et il y a suffisamment de scènes réussies, d'idées amusantes et de cruauté pour ne pas avoir envie d'y résister.
Geoffrey Crété
Superhelden haben ja etwas Unheimliches an sich. Mit ihren unmenschlichen Kräften, einer oft geheimen Agenda und der Tendenz, Konflikte durch Gewalt zu lösen. Regisseur David Yarovesky hat diese Idee für seine Mischung aus Horror- und Superheldenfilm aber etwas zu ernst genommen. In der fiesen Superman-Parodie beginnt der übermenschlich starke, blitzschnelle und unverwundbare Brandon Bryer schon mit zwölf Jahren eine Serienkillerkarriere. Warum auch nicht, was soll ihm schon passieren? Diese selbstgerechte Geisteshaltung erforscht der Film aber nicht. Die an sich interessante Prämisse vom gruseligen, durchgedrehten Superhelden wird schnell zur Entschuldigung, nur noch einen unglaubwürdigen Charakter nach dem anderen möglichst brutal und eklig abzumurksen.
Nicolas FreundGalerie photoso
