Rojo
Benjamín Naishtat, Argentine, Brésil, France, 2018o
Argentine, 1975. Claudio, avocat réputé et notable local, mène une existence confortable, acceptant de fermer les yeux sur les pratiques du régime en place. Lors d’un dîner, il est violemment pris à parti par un inconnu et l’altercation vire au drame. Claudio fait en sorte d’étouffer l’affaire, sans se douter que cette décision va l’entraîner dans une spirale sans fin.
L’Argentin Benjamín Naishtat relate les années de la junte dans un thriller burlesque ponctué de scènes superbes, qui suit un avocat tortueux impliqué dans un crime.
Elisabeth Franck-DumasAprès Historia del miedo, Naishtat confirme un formidable tempérament de conteur et de moraliste qui laisse le soin aux spectateurs d’apprécier les dérèglements subtils opérés dans ses récits mystérieux.
Christophe NarbonneCette mise en scène hyperactive tire le récit vers une vivacité qu’interdit la structure du scénario. Il incombe à Dario Grandinetti de faire cohabiter les termes de ce paradoxe : il met l’intelligence, la sensibilité, même, de son personnage au service d’une infinie médiocrité morale.
Thomas SotinelDer Film beginnt fulminant, bedrückende Grundstimmung, grossartige Bilder. Dazu das verstörende Röcheln eines Sterbenden in der Wüste. Bald allerdings lässt die Spannung nach, die Handlung verzettelt sich in mehreren Erzählsträngen, worunter die Figurenzeichnung leidet. Was bleibt? Ein verglichen mit dem Anfang enttäuschendes Ende.
Anna Kappeler