Mother
Bong Joon-ho, Corée Du Sud, 2009o
Une veuve élève son fils unique Do-joon qui est sa seule raison d'être.A 28 ans, il est loin d'être indépendant et sa naïveté le conduit à se comporter parfois bêtement et dangereusement ce qui rend sa mère anxieuse. Un jour, une fille est retrouvée morte et Do-joon est accusé de ce meurtre. Afin de sauver son fils, sa mère remue ciel et terre mais l'avocat incompétent qu'elle a choisi ne lui apporte guère d'aide. La police classe très vite l'affaire. Comptant sur son seul instinc maternel , ne se fiant à personne, la mère part elle-même à la recherche du meurtrier, prête à tout pour prouver l'innocence de son fils.
La comédie, la chronique sociale, le récit policier s'y entremêlent avec un art virtuose, quoique discret, sans équivalent dans le cinéma contemporain. La trivialité y côtoie le lyrisme.
Jean-François RaugerLa virtuosité jamais démentie du prodige coréen, son attrait pour les histoires d'idiots du village et pour la collision entre la monstruosité et l'ordinaire de la vie quotidienne, font de Mother une sorte de synthèse en sourdine de ses deux précédents longs métrages.
Stéphane du MesnildotFilmée par le virtuose Joon-ho Bong, cette histoire d'amour fusionnel, monstrueux même, oscille entre le tragique et le comique, tout en ménageant un suspense formidable.
Marie Sauvion
Oscar-Preisträger Bong Joon-Ho liefert in Mother wiederum seinen genialen Mix aus Spannung, Tragik und Komik, der ihn spätestens mit Parasite weltberühmt machte. Die Frage, was eine Mutter für ihr Kind tun würde, wird in Mother konsequent ausgereizt, denn Bong wäre nicht Bong, wenn alles so ablaufen würde, wie man sich das zu Beginn vorstellt.
Moritz Hagen
Mother hat Bong Joon-ho unglaublich subtil und elegant inszeniert. (…) Mother ist die Kinomoderne par excellence, der Film ist in einem einfachen Dorf angesiedelt, aber erzählt wird so verschachtelt wie bei Hitchcock oder Resnais.
Fritz GöttlerGalerie photoso
