Blinded by the Light
Gurinder Chadha, GB, 2019o
1987, Angleterre. Javed, adolescent d’origine pakistanaise, grandit à Luton, une petite ville qui n’échappe pas à un difficile climat social. Il se réfugie dans l’écriture pour échapper au racisme et au destin que son père, très conservateur, imagine pour lui. Mais sa vie va être bouleversée le jour où l’un de ses camarades lui fait découvrir l’univers de Bruce Springsteen. Il est frappé par les paroles des chansons qui décrivent exactement ce qu’il ressent. Javed va alors apprendre à comprendre sa famille et trouver sa propre voie.
Le film est avant tout une ode à la liberté. Et ne prétend pas être plus que cela. Deux heures durant, Javed va tenter d’échapper à sa vie balisée par la politique de Margaret Thatcher et le racisme qui sévit à l’époque au Royaume-Uni.
Alexis GourretDe cette histoire, la réalisatrice de « Joue-la comme Beckham » tire un feel-good movie généreux, au rythme inégal et à la mise en scène fourre-tout, porté par la fraîcheur des acteurs et par les textes du Boss, dont il célèbre l’universalité tout en y puisant un supplément d’âme.
Nicolas SchallerTradition versus Moderne, Indien versus England, Restriktionen versus Freiheit - diese Geschichte ist das Lebensthema der indischen Regisseurin Gurinder Chadha. 17 Jahre nach "Kick it like Beckham" präsentiert sie sie noch einmal ganz frisch, mit einer entwaffnenden Mischung aus harschem Realismus und wahrhaftigen Gefühlen. Als Teenager mit pakistanischen Wurzeln in einer trostlosen Kleinstadt im Thatcher-England der achtziger Jahre, sitzt Jarved (Vivelk Kalra) zwischen allen Stühlen. Doch mit Unterstützung der Songs von Bruce Springsteen, setzt er seinen Schriftstellertraum gegen alle Widrigkeiten seiner Herkunft durch, bis sich die graue Welt arbeitsloser Väter und rassistischer Skinheads im mitreißenden Drive eines Musicalmoments auflöst.
Anke SterneborgDie Aussgangslage ist so verführerisch wie vertraut. Man könnte meinen, die Schriftsteller Hanif Kureishi und Nick Hornby hätten sich die Geschichte im Tandem ausgeheckt: ein interkulturelles Feelgood-Movie, eine popbeladene Coming-of-Age-Story. «Blinded by the Light» wäre aber ein interessanterer Film, wenn es nicht ständig nur um Springsteen’sche Erleuchtungsmomente ginge.
Björn Schaeffner