La fille au bracelet

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Zu diesem französischen Gerichtsdrama würde auch der Hitchcock-Titel Shadow of a Doubt perfekt passen: Eine junge Frau ist des Mordes an ihrer Freundin angeklagt, je länger der Prozess dauert, desto mehr kommen vermeintliche Gewissheiten ins Wanken. Der erfahrene Filmproduzent Stéphane Demoustier weiss bei seiner dritten längeren Regiearbeit die Balance zwischen Wahrheitsfindung und Mysterium meisterhaft zu halten und überlässt es damit geschickt dem Publikum, sein eigenes Urteil zu fällen.

Avec un film aussi réaliste que haletant, Stéphane Demoustier offre à la justice française la fiction qui lui manquait.

Le film français brille par la rigueur de son écriture (les audiences en cours d’assises sont des blocs solides) et par l’intelligence de sa direction artistique.

La fille au bracelet remplit son office : il est une chronique judiciaire efficace, mystérieuse et source de questionnements, qui amène le spectateur à faire ses propres choix.

«Je t’aime» ça veut rien dire. Tout le monde dit «Je t’aime.» Ces mots, lâchés nonchalamment par une jeune fille appelée à la barre des témoins, sont d’une simplicité désarmante et suffisent pourtant à glacer le sang. Cette sensation est récurrente lors de ce drame judiciaire d’une précision rare, où la parole et sa puissance sont au centre de l’attention. Ici, la procédure devient le rituel d’une société qui fait le procès de sa jeunesse.