Echo
Rúnar Rúnarsson, Islande, France, Suisse, 2019o
À travers 59 séquences indépendantes, Echo dresse un tableau mordant et tendre de l’Islande moderne durant la période, souvent agitée mais aussi excitante, des fêtes de fin d’année.
Cruauté, absurdité ou banalité des temps modernes, saisis comme sur le vif et livrés à notre contemplation fascinée.
Marie SauvionD’abord circonspect devant le sens de ce collage, on se laisse emporter par la beauté de la photographie de Sophia Olsson et cette manière singulière de croquer la société islandaise en l’éparpillant tel un puzzle que chaque spectateur reconstruira à sa manière.
Thierry ChèzeDans le cinéma de Rúnarsson, il est souvent question de distance. Celle-ci se retrouve dans son dernier film, qui présente par tableaux des destins particuliers qui touchent à l’universalité de notre humanité. Certains proches, d’autres plus éloignés, ces personnages se débattent avec leur solitude, leurs peurs, leur générosité, leur présent et leur passé. Fresque contemporaine tantôt ironique, tantôt caustique, le film fait résonner en chacun/e ses propres interrogations sur sa place dans la société dans laquelle il/elle vit.
Mathilde HenrotRúnar Rúnarssons eigenwilliges Werk liegt irgendwo zwischen Dokumentar- und Spielfilm. Die einzelnen Vignetten sind lose miteinander verknüpft und am besten sucht man erst gar nicht nach einer strukturierten Erzählung, sondern gibt sich den Mini-Storys einfach hin. Diese sind wahlweise lustig, traurig, absurd, uninteressant, rätselhaft – wie das Leben.
Dino Pozzi