Zombieland: Double Tap
Ruben Fleischer, USA, 2019o
le chaos règne partout dans le pays, depuis la Maison Blanche jusqu'aux petites villes les plus reculées. Nos quatre tueurs doivent désormais affronter de nouvelles races de zombies qui ont évolué en dix ans et une poignée de rescapés humains. Mais ce sont les conflits propres à cette "famille" improvisée qui restent les plus difficiles à gérer.
On prend les mêmes et on recommence, l'histoire étant quasiment la même que dans le premier volet. Mais grâce à une bonne dose d'humour politiquement incorrect, ce Retour à Zombieland s'avère plein de charme.
La RédactionAvec une trame narrative aussi dépouillée que ses no man's lands post-apo, "Retour à Zombieland" exhibe au contraire les coutures de son unique enjeu : faire rire (ce qu’il sait très bien faire lorsqu’il en a l’envie – c'est-à-dire pas toujours). De cette transparence décomplexée naît le charme insolent du film, qui fait éclore ce qui pourrait être son sujet souterrain : le rire comme ultime riposte face à l’ennui de la fin du monde.
Ludovic BéotDie letzten Menschen in einer Welt voller Zombies können auch Spaß haben - diese Idee bauen Ruben Fleischer und Co. hier weiter sehr lustig aus. Die zusammengewürfelte Ersatzfamilie um Woody Harrelson, Jesse Eisenberg und Emma Stone haust eine zeitlang im verlassenen Weißen Haus, findet andere Überlebende in einem Elvis-Museum und einer Pazifistenkommune. Wichtiger als äußere Gefahren durch immer zähere Zombies sind die Gefühle und Konflikte in der Gruppe, etwa als eine unkaputtbar fröhliche Instagram-Tussi (herrlich: Zoey Deutch) zu den anderen stößt.
Tobias Kniebe