Motherless Brooklyn
Edward Norton, USA, 2019o
New York dans les années 50. Lionel Essrog, détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette, enquête sur le meurtre de son mentor et unique ami Frank Minna. Grâce aux rares indices en sa possession et à son esprit obsessionnel, il découvre des secrets dont la révélation pourrait avoir des conséquences sur la ville de New York.
C’est beau, et beaucoup plus qu’un exercice de style : une ode vibrante aux artistes, aux losers et aux idéalistes. Mince, alors... On avait presque oublié à quel point on aime Edward Norton.
Frédéric FoubertSi la narration impose trop d’inutiles détours, Brooklyn affairs recèle à l’évidence une sincérité aux échos très actuels dans sa dénonciation des politiques menées par le pouvoir à l’encontre des minorités.
Corinne Renou-NativelLe chemin qui mène du crime commis dans les premières minutes de Brooklyn Affairs au magnat du BTP ne reste pas longtemps caché aux yeux des spectateurs. C’est prendre un risque considérable que de laisser autant d’avance sur le personnage principal au public. Il se retourne ici contre l’auteur, les enjeux du film prenant le pas sur le récit, sur la mise en scène.
Thomas SotinelNorton begeisterte sich für den 1999 erschienenen Krimi von Jonathan Lethem, verlegte ihn als Drehbuchautor aber in die Fünfzigerjahre zurück und erfand einen neuen Plot. Ausser ihm selbst glänzen in diesem Neo-Noir Alec Baldwin als Machtmensch, Gugu Mbatha-Raw als politische Aktivistin und Willem Dafoe als Paranoiker.
Thomas Bodmer