Gli anni più belli
Gabriele Muccino, Italie, 2020o
Nous sommes à Rome, au début des années 80. Giulio, Paolo et Riccardo ont 16 ans et de grands rêves. Bientôt ils seront rejoints par Gemma dont Paolo est éperdument amoureux. Ce quatuor soudé et solidaire traversera des hauts et des bas. Quarante ans passent, le monde et l’Italie changent. Paolo reste fidèle à ses idéaux, il devient professeur de latin et de littérature. Riccardo tente différentes carrières, artiste, journaliste, politicien. Giulio veut sauver le monde dans son habit d’avocat jusqu’à ce que l’appât du gain le trouble. Gemma travaille comme serveuse et cherche son salut dans l’amour. Les chemins de ces quatre se séparent, se recroisent, s’enchevêtrent sans cesse. Et chacun se retrouve un jour face à cette question : qu’est-ce qui est vraiment important dans la vie ?
Es gibt in der Literatur und im Kino des Bel' Paese eine grosse Tradition von Werken, die sich mit der Lebensgeschichte einer Gruppe von Freundinnen und Freunden aus Kindheitstagen beschäftigt. Das herausragende literarische Werk dieses Genres war in jüngerer Zeit Elena Ferantes Roman-Tetralogie "Meine geniale Freundin" (2011ff), die seit 2018 auch als schöne Fernsehserie vorliegt; zwei unübertroffene Filmklassiker sind Dino Risis "Una vita difficile" (1961) und Ettore Scolas "C'eramo tanto amati" (1974). Entsprechend hoch ist angesichts solcher Messlatten die Skepsis, wenn wieder eine neuer Film des "Lebensfreunde-Genres" herauskommt. Bei "Gli anni più belli" kann man entwarnen: ein klug und sanft erzählter Film voller stark besetzter tragikomischer Figuren, und ein Regisseur, der Stimmungen zu zeichnen und seine gebrochenen Heldinnen übezeugend von einer Lebensklippe zur nächsten zu steuern weiss. Die Lebensgeschichte runden sich auch schlüssig zu einem Ensemble, das stellvertretend steht für die lebenslustig aufgebrochene, dann sanft desillusionierte Generation der (nicht nur) italienischen Babyboomer.
Andreas FurlerIl y a des films comme ça qui emportent tout. On ne cherche pas à évaluer leurs petits défauts ou leurs qualités, on les prend comme ils sont, comme on aime quelqu’un.
La rédactionGabriele Muccino atteint son but ici, à savoir faire bouillonner les émotions du spectateur, grâce à une peinture de personnages que l'on sent pensée et travaillée longtemps à l'avance et qui offre à chacun des acteurs principaux un champ d'expression qui s'enrichit d'époque en époque traversées.
Xavier BonnetOn se croise. On se perd. C'est la vie, quoi. Elle éclate sur l'écran, dans une bonne humeur communicative, une nostalgie de qualité, avec une modestie de ton qui force la sympathie.
Éric Neuhoff