Goodfellas
Martin Scorsese, USA, 1990o
Brooklyn, dans les années 50. Depuis l'enfance, le jeune Henry Hill rêve de devenir gangster. A 16 ans, il se met en selle auprès de Paul Cicero, un caïd local, et commet ses premiers délits. Arrêté et interrogé, il refuse de parler et gagne ainsi le respect du milieu. A sa sortie de prison, il fait la connaissance de James Conway et de Tommy DeVito, deux truands d'une extrême violence, et se lance avec eux dans des trafics de grande envergure. Karen, une jeune bourgeoise qu'il courtise et finit par épouser, ne devine sa profession qu'après être passée devant l'officier d'état-civil. Grisé par le succès, Henry multiplie les coups les plus audacieux.
Goodfellas barrels along with unstoppable storytelling relish, its jukebox slams of pop music repeatedly convulsing the movie with sugar-rush excitement amounting almost to hysteria. It’s not a movie with a formal three-act structure, it just unloads radioactively horrible and fascinating anecdotes in irresistible succession, and you watch Liotta’s Henry gradually deteriorating as he becomes his own loyalest customer in the cocaine business.
Peter BradshawEs wäre nicht übertrieben zu sagen, dass es für den Mafiafilm ein Vor und ein Nach Goodfellas gibt. Martin Scorseses Schnellfeuer-Chronik vom Aufstieg und Fall Henry Hills hat sich in ihrer Mischung aus düsterem Drama und inszenatorischem Lichtblitz als so einflussreich erwiesen, dass sie inzwischen zum Markenzeichen des Genres geworden ist. Goodfellas ist eine Schau aller Tricks, die Scorsese je gelernt hat, und ein Kaleidoskop aus Technik, raffinierter Montage, Zeitsprüngen und heroischen Kamerafahrten, untermalt von umfangreichem Pop-Rock und dem Voice-over von Ray Liotta, der nie besser war als der immer verabscheuungswürdigere Hill.
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