First Cow
Kelly Reichardt, USA, 2020o
Autour de 1820, Cookie Figowitz, un cuisinier expérimenté solitaire et taciturne, voyage vers l’ouest et finit par rejoindre un groupe de trappeurs au fin fond de l’Oregon. Là, il se lie d’amitié avec King-Lu, un immigrant d’origine chinoise qui cherche aussi à faire fortune. Ils vont rapidement s’associer pour créer une petite entreprise prospère,utilisant une vache laitière très prisée par un riche propriétaire des environs pour fabriquer des gâteaux.
Comment ne pas admirer le sens de l’économie de Reichardt, son extraordinaire acuité ? A rebours des vastes transhumances du western classique, il ne lui aura suffi que d’un bovin pour capter une bascule historique majeure.
Raphaël NieuwjaerUn drame envoûtant par son rythme lent qui déploie une mise en scène impressionniste, un scénario minimaliste d'une puissance sidérante. La beauté de chaque plan associée à l'empathie pour les personnages : une leçon de cinéma.
Stéphanie BelpêcheUn éclat brut de la production indépendante, tel qu'on n'en avait pas vu depuis John Cassavetes.
Jacques Mandelbaum
Im Westen der USA um 1820 tun sich zwei Habenichtse zusammen und ziehen ein lukratives Geschäft mit köstlichem Süssgebäck auf. Die Geheimzutat: gestohlene Milch von der einzigen Kuh weit und breit, die ein englischer Grundbesitzer extra heranschaffen liess, damit er seinen Tee mit Milch geniessen kann. Dass das Geschäft mit der gestohlenen Zutat nicht lange gutgehen kann, wird mit der Einstiegsszene – soviel sei verraten – bereits vorweggenommen. Kelly Reichardt, die im August 2022 in Locarno mit dem Pardo d’onore ausgezeichnet wird, erzählt elegant und lässt sich viel Zeit mit ihrer detailreichen Geschichte, die im Grunde die einer tiefen Freundschaft ist.
Stefanie FüllemannGalerie photoso
