Tout s'est bien passé
François Ozon, France, 2021o
A 85 ans, le père d'Emmanuelle est victime d'une attaque cérébrale et est hospitalisé. A son réveil, cet homme, qui a toujours été curieux de tout et passionné par la vie, se voit soudain diminué dans toutes ses expressions et dépendant des autres. Il demande à ses filles de l'aider à mourir.
Dans sa nouvelle fiction, le cinéaste prolifique adapte l'ouvrage autobiographique d'Emmanuèle Bernheim, dirige deux acteurs impeccables (Sophie Marceau et André Dussollier) et signe l'un des plus beaux films de sa carrière.
Olivier De BruynDans Tout s’est bien passé, on retrouve avec bonheur cette main sûre de cinéaste qui, après plus d’une vingtaine de longs-métrages, continue de composer chaque oeuvre avec une attention au détail et un goût impeccables.
Bénédicte ProtEn se penchant sur le thème tabou de l’euthanasie, Ozon aurait pu filmer un requiem. Son film est une ode à la vitalité. Et Sophie Marceau chevauche son rôle comme une Valkyrie.
Olivier DelcroixEmmanuèle Bernheim hat jahrelang mit François Ozon an seinen Drehbüchern gearbeitet. Nach ihrem Tod mit nur einundsechzig im Jahr 2017 hat sich Ozon an ihr Buch über das Sterben ihres Vaters gewagt. (...) Ozon filmt das alles ganz klassisch, einfallsreich im Detail, mit Zug auch in den simpelsten Einstellungen.
Die Tragik ist stets präsent, aber all die komischen und grotesken Umstände des verbotenen Sterbewunsches, der nur in der Schweiz und nur mit gewiefter juristischer Beratung überhaupt erfüllt werden kann, ergeben eine spannungsreiche, emotionale Mischung.
Tout s’est bien passé ist der Titel des Buches und des Filmes. Und am Ende auch der entscheidende Satz, der via Telefon aus Bern kommt – in seiner ganzen Ambivalenz so schillernd, konkret und stark wie der Film.
Michael Sennhauser