Grosse Freiheit
Sebastian Meise, Allemagne, Autriche, 2021o
L’histoire de Hans Hoffmann. Il est gay et l’homosexualité, dans l’Allemagne d’après guerre, est illégale selon le paragraphe 175 du Code pénal. Mais il s’obstine à rechercher la liberté et l’amour même en prison.
De cette histoire vraie, le cinéaste autrichien fait un film mémoriel que l’on pourrait croire obsolète, puisque cette loi a été abrogée. Et pourtant, il évite l’écueil de la simple reconstitution pour oser le poétique et le figuratif.
Xavier LeherpeurSur fond de violente noirceur, Great Freedom fait surgir la lumière d’une humanité consolatrice, bouleversante.
Frédéric StraussEt si cette grande liberté évoquée par le titre peut apparaître ironique, il faut au contraire la prendre au premier degré. L’œuvre loue une révolution sensuelle, un libre arbitre sexuel. Ainsi Meise ne circonscrit pas son film à un passé révolu. Il l’inscrit magistralement dans le monde contemporain. Avec le généreux Hans, le cinéaste façonne un militant silencieux fascinant, l’incarnation d’une soif réprimée d’émancipation.
Michaël MélinardDas Drama, das in Cannes Premiere feierte, erzählt die Geschichte einer komplizierten Liebe mit einer Nüchternheit, die umso mehr bewegt. «Grosse Freiheit» wirbt nicht um Verständnis und belehrt auch nicht. Der Regisseur Sebastian Meise zeigt Hans und Viktor und die anderen Häftlinge nicht so, dass sie bemitleidet werden sollen, sondern als Menschen mit kompliziertem Seelenleben, die an der Kluft zwischen ihrem Selbst und dem gesellschaftlich Akzeptierten leiden. Es sind Identifikationsfiguren, mit denen man mitfühlt.
Denise Bucher