Olga
Elie Grappe, Suisse, France, 2021o
2013. Exilée en Suisse, Olga, une gymnaste ukrainienne de 15 ans talentueuse et passionnée, tente de faire sa place au Centre National du Sport. Mais la révolte d’Euromaïdan éclate à Kiev, impliquant soudain ses proches. Alors que la jeune fille doit s’adapter à son nouveau pays et prépare le championnat européen, la révolution ukrainienne pénètre dans sa vie et va tout bousculer.
Une énergie puissante irrigue ce portrait adolescent. Le cinéma d’Elie Grappe, d'une maturité déjà impressionnante, est viscéralement à l’os et dénué de toute afféterie.
Olivier PélissonCe portrait d’une ado partagée, en 2013, entre deux pays et entre sa passion pour son sport et la révolution qui couve place Maïdan en Ukraine, s’avère remarquablement maîtrisé.
Renaud BaronianOutre l’excellente interprétation de l’actrice débutante Nastya Budiashkina, le film impressionne par son extrême densité narrative.
Bruno DeruisseauDie (echten) Handyvideos von den Demos, die der Westschweizer Regisseur Elie Grappe einflicht, haben etwas Phantasmagorisches: hier der Tumult in der Heimat, da Olgas Ambition als Spitzensportlerin. Chaos und Ordnung? Oder Umwälzungen an allen Orten? Grappe öffnet auf formal starke Weise das Spannungsfeld und weitet das Porträt einer jungen Turnerin zu einem Stück Zeitgeschichte. Da verbindet sich die unmittelbare Intensität der Bewegungen – Grappe hat reale Athletinnen besetzt – mit Olgas nicht minder dringlichen Innerlichkeit. Sehr beeindruckend.
Pascal BlumLohnt es sich? Sehr. Olga, der Film des Genfers Elie Grappe, ist ein hochpolitisches und cineastisch äusserst sehenswertes Erstlingswerk. Ein intensives Drama über Ambitionen und sportliche Leidenschaft, Zugehörigkeit und grenzenlose Ohnmacht. Der Film ist von unverhoffter, ja unheimlicher Aktualität. Er erinnert daran, dass die Russland-Ukraine-Krise mit friedlichen Protesten und einem Bekenntnis zu europäisch-westlichen Werten seinen Anfang nahm.
Silvia Posavec