La panthère des neiges
Marie Amiguet, France, 2021o
Au coeur des hauts plateaux tibétains, le photographe Vincent Munier entraîne l’écrivain Sylvain Tesson dans sa quête de la panthère des neiges. Il l’initie à l’art délicat de l’affût, à la lecture des traces et à la patience nécessaire pour entrevoir les bêtes. En parcourant les sommets habités par des présences invisibles, les deux hommes tissent un dialogue sur notre place parmi les êtres vivants et célèbrent la beauté du monde.
Bis die scheue Grosskatze aufgespürt ist, heisst es Warten, Flüstern und Sinnieren, doch langweilig wir es dem Publikum nie: Die Landschaftsaufnahmen sind von imposanter Schönheit, die Farben und Rhythmen der Natur ziehen uns in einen kontemplativen Sog, und bevor es zum ersehnten felinen Rendezvous kommt, beobachten die Bilderjäger zahlreiche weitere putzige bis erhabene Tiere. Wer die Möglichkeit dazu hat, sollte sich dieses ästhetische Bravourstück auf grossem Bildschirm oder mit Beamer anschauen: Es lohnt sich, fast 70'000 Schweizer KinozuschauerInnen würden dem zustimmen.
Till BrockmannDe cette quête délicate, Tesson avait déjà tiré un récit étincelant, dans lequel il célébrait l’affût comme style de vie et déplorait le lien distendu de l’homme avec la nature. Bien plus qu’une adaptation de l’ouvrage à succès, le documentaire raconte avec son propre regard, aussi épuré que subtil, cette épopée.
Virginie FélixLe résultat force l'admiration, conjuguant des images sublimes et des commentaires éclairés sur la conservation de la faune et de la flore locales dans un documentaire passionnant. Une parenthèse de bonheur.
S.B.On entre dans le documentaire à pas feutrés, le film dispensant au compte-gouttes ses images à couper le souffle.
Clarisse Fabre