The Batman
Matt Reeves, USA, 2022o
Deux années à arpenter les rues en tant que Batman et à insuffler la peur chez les criminels ont mené Bruce Wayne au coeur des ténèbres de Gotham. Avec seulement quelques alliés de confiance parmi le réseau de corruption de la ville composé de responsables et de personnalités de premier plan, le justicier solitaire s’est établi comme l’unique incarnation de la vengeance auprès de ses concitoyens. Quand un tueur vise l’élite de Gotham avec une série de machinations sadiques, une piste d’indices énigmatiques lance le plus grand détective du monde dans une enquête dans le milieu de la pègre, où il rencontre des personnages comme Catwoman, Le Pingouin, Carmine Falcone et Le Riddler. Alors que les preuves s’accumulent et que le plan du malfaiteur devient clair, Batman doit forger de nouvelles relations, démasquer le coupable et rétablir un peu de justice au milieu de l’abus de pouvoir et de corruption qui tourmente Gotham depuis longtemps.
Gotham est une ville nocturne toujours pluvieuse, désenchantée. Son image recoupe la tendance "dark" qu’ont pris les films de superhéros, Marvel ou DC, depuis une dizaine d’années. Matt Reeves n'y déroge pas, mais parvient à donner de nouvelles couleurs au "Chevalier noir", en creusant le personnage, sans jamais toutefois négliger l’action.
Jacky BornetThe Batman est bien l’œuvre bouleversante que l'on n'espérait plus. Sombre, décadent et d'un nihilisme total, le film de Matt Reeves déploie une relecture désespérée d'un Chevalier Noir plus politique que jamais. Son casting parfait et sa mise en scène classieuse fournissent l'écrin impérial d'un blockbuster immanquable.
Antoine DesruesUn retour aux sources sombre, volontairement bricolé sur le plan visuel, et très réussi.
Renaud BaronianDer neuste Batman-Film ist der düsterste bisher. Optisch mutet er an wie eine Vermählung von Ridley Scotts Set-Design aus «Blade Runner» mit David Finchers Serienkillerfilm «Seven». «The Batman» beweist, dass der erzählerisch-ästhetische Kosmos des dunklen Rächers noch lange nicht ausgelotet ist.
Sebastian SeidlerRegisseur Matt Reeves (Cloverfield) inszeniert seinen Batman-Film düster und regnerisch, nimmt Anleihen bei Horrorfilmen wie The Crow, Seven und Saw. Das ist etwas verkrampft, aber allemal unterhaltsam. Interessant wirds, wo der Film die Figur Batman hinterfragt: Der stellt fest, dass er als privilegierter Milliarden-Erbe einige blinde Flecken hat, was die sozialen Probleme Gothams anbelangt.
Gregor SchenkerGalerie photoso







