Mission: Impossible – Dead Reckoning I

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Le septième volet de la série Mission : Impossible, avec laquelle Tom Cruise a lancé en 1996 sa carrière de producteur, semble prolonger la success story de cet acteur certes volontiers décrié, mais qui a indéniablement engendré le plus de recettes ces trente dernières années à Hollywood. Le scénario a été mis au goût du jour : une intelligence artificielle a conquis son autonomie et infiltré les services secrets sur toute la surface du globe. Les puissances mondiales tentent de mettre la main sur son code source, une vendeuse d'armes blonde veut également tirer profit de la situation, et un grand méchant au nom de l'archange Gabriel se fait passer pour l'envoyé personnel du nouvel esprit numérique global. Bref, une nouvelle affaire pour l'agent secret Ethan Hunt et ses compagnons du groupe Mission Impossible de la CIA, dont l’existence est inofficielle. Bien sûr, Hunt est confronté à son passé tout sauf anodin sous la forme d'anciens adversaires et d’ex-compagnes. Bien entendu, une nouvelle beauté à l’intelligence étincelante entre en scène et veut bien faire équipe avec Hunt, mais bizarrement jamais dans son lit. Le jeu de tous contre tous est si compliqué que le film doit parfois faire une pause pour expliquer aux personnages et au public qui pactise avec qui. Comme si cela avait de l'importance au regard des scènes d'action qui mêlent courses-poursuites et duels survoltés avec une pointe d’humour, comme d'habitude. Les moments forts : une épreuve de force entre Cinquecento et Hummer à Rome, où Hunt et sa partenaire forment un duo aussi inventif que menotté au volant de leur Minimacchina, et, bien sûr, le final époustouflant, la chute d’un train dans l'abîme par wagons entiers qui oblige les deux héros à lutter sans répit contre la verticalité. Ces deux séquences valent à elles seules le billet.