When the Light Breaks

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Après l’étude des rapports père-fils Sparrows et le panoptique social déjanté Echo, le réalisateur islandais Rúnar Rúnarsson resserre son focus et raconte l’histoire d’une étudiante en art engagée dans une liaison avec un camarade de classe. Ce dernier perd la vie dans un incendie alors qu'il se rendait chez sa petite amie pour lui annoncer qu’il voulait rompre avec elle. Comment Una doit-elle gérer son secret lorsque la nouvelle de ce drame se propage et que les pires craintes se confirment? Comment se comporter en présence de ses ami·es endeuillé·es, et de la petite amie de son amant, qui débarque, bouleversée, ignorant tout de leur liaison? Rúnarsson traite ce dilemme en 75 minutes d'une manière concise et concentrée, en s'appuyant sur un petit ensemble d'acteur·trices excellent·es, et en particulier sur Elín Hall, dont le visage reflète toute la gamme des émotions, de la stupéfaction, du chagrin, de la frustration et de la colère à l'éclat de joie, lorsqu’elle trouve un peu de réconfort auprès de son père ou de ses ami·es. Surtout, Rúnarsson parvient à maintenir le silence d'Una de manière crédible, ce qui est dramatiquement plus fertile que n'importe quel scandale et conduit à une fin merveilleusement ambivalente. Un excellent soi-disant petit film.