Moonlight
Barry Jenkins, USA, 2016o
Après avoir grandi dans un quartier difficile de Miami, Chiron, un jeune homme homosexuel tente de trouver sa place dans le monde. Moonlight évoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulte.
Ce soin apporté à l’écriture, ce désir de saisir avec acuité toute l’humanité de chaque personnage, de ne pas céder aux facilités scénaristiques, de privilégier le hors-champ et les ellipses autant que possible, hissent le film vers des sommets de délicatesse.
Fabien ReyreElevé par une mère accro à la drogue dans un quartier pauvre de Miami, Jenkins a filmé au plus près, presque comme un documentaire, les trois acteurs qui incarnent Chiron aux différents âges. Ceux-ci semblent parfois regarder la caméra, rendant palpable la douloureuse quête d'identité du personnage.
Catherine BalleBarry Jenkins échappe à tous les écueils et signe un film d’un romantisme et d’une sensibilité inouïs.
Romain DuboisErstaunlich, dass der schwarze US-Regisseur Barry Jenkins nach seinem Debüt Medicine for Melancholy (2008) acht Oscar-Nominierungen für Moonlight geholt hat. Aber es ist dies nicht politische Korrektheit, sondern der Lohn für eine aufregend fein eingestellte Seismografie einer spezifisch schwarzen Erfahrung, die über den Kitsch des Universalismus triumphiert. Oscars für den besten Film, besten Nebendarsteller und bestes adaptiertes Drehbuch.
Pascal BlumBarry Jenkins filmt das Gewicht eines Körpers, der auf seine soziale und sexuelle Identität herniedergedrückt wird. Und er nimmt ihm dieses Gewicht ab, um ihn sanft auf die Leinwand zu tragen. Damit hat er bei den Oscars gegen "La La Land" gewonnen. Der ist ein Meisterwerk; "Moonlight" ist besser.
Philipp StadelmaierGalerie photoso








