Le Mans '66
James Mangold, USA, 2019o
Basé sur une histoire vraie, le film suit une équipe d'excentriques ingénieurs américains menés par le visionnaire Carroll Shelby et son pilote britannique Ken Miles, qui sont envoyés par Henry Ford II pour construire à partir de rien une nouvelle automobile qui doit détrôner la Ferrari à la compétition du Mans de 1966.
Dans la lignée de Rush (2013), de Ron Howard, le cinéaste américain place sa caméra au ras du bitume et filme les courses avec une virtuosité, une énergie et une intensité jubilatoires.
Stéphanie BelpêcheOn trouve ainsi dans son film de quoi sustenter les amateurs de sensations de forte cylindrée, avec rugissements de moteur poussés à bloc, caméras embarquées dans les bolides, prises de vues au ras du bitume, coups tordus, branlebas électrique des stands, endurance des hommes et des machines, adrénaline de la course et des duels à mort qui s’y livrent.
Jacques MandelbaumMangold opère ici à sa vitesse de croisière, hélas en-deçà de ses meilleurs films (Logan, Knight and Day, Copland). Veillant à offrir au fan ce qu’il est venu chercher (des carrosseries chromées, des plans sur des jantes, des vrombissements de moteur) sans s’aliéner le néophyte, il filme à hauteur d’homme, sans génie mais avec un indéniable savoir-faire, cette histoire d’outsiders prêts à tout sacrifier à leurs rêves.
Jacky GoldbergRegisseur James Mangold (Walk the Line) nutzt den Motorsport nicht als benzingeschwängerte Jubelveranstaltung, sondern als Teststrecke für menschliche Belastungsgrenzen. Da schaut man den grossen Buben gerne beim Balgen zu. Kommt hinzu, dass die Arbeitsbedingungen bei Ford stark an die Gesichtslosigkeit heutiger Megakonzerne erinnern.
Hans Jürg Zinsli