Oppenheimer

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Voici les plus grands succès de l'année, l'histoire de la lutte du physicien Robert Oppenheimer pour la première bombe atomique et contre la machine d'extermination des nazis, une matière dramatique et visuelle plutôt saisissante : une bande de nerds gribouille des formules mathématiques sur des tableaux noirs et discute de détails de la physique quantique que personne ne comprend sauf eux. Christopher Nolan, réalisateur de trois films Batman et connu pour des énigmes narratives spectaculaires comme Inception, résout le problème par une double dramatisation : ici, l'intrigue centrale sur la lutte pour une fission atomique explosive et néanmoins contrôlable, stylisée avec quelques fanfaronnades visuelles et musicales comme un point tournant dans l'histoire de l'humanité. Autour de cela, une trame épique qui présente la brillante carrière précoce d'Oppenheimer, ses flirts d'alors avec le communisme - notamment en forme féminine -, son discrédit politique dans les années cinquante et sa réhabilitation dans les années soixante. L'intrigue principale se concentre logiquement sur les conflits humains et fonctionne bien grâce à un casting fantastique, bien que de nombreux personnages secondaires restent nébuleux. En ce qui concerne l'intrigue générale, Nolan manque presque totalement d'étayer les joutes verbales épiques par le contexte historique de la crise économique mondiale et de la guerre froide, rendant ainsi difficile la compréhension de la véhémence de la gauche et de la droite. Si vous n'êtes pas familier avec ce contexte, il est préférable de consulter l'entrée Wikipedia sur Oppenheimer en guise d'introduction à votre soirée cinéma à domicile. Cela pourrait rendre cet ambitieux film de trois heures plus captivant.