Alice in Wonderland
Tim Burton, USA, 2010o
Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.
Comme le disait le psychanalyste Jacques Lacan, féru de Lewis Carroll : "On ne franchit jamais qu'une porte à sa taille." Le cinéaste Tim Burton est suffisamment grand, ou petit, pour pénétrer dans le monde merveilleux d'Alice. Son film est enchanteur. Les plus pointilleux lui reprocheront d'avoir utilisé sa propre clé, plutôt que celle de l'écrivain britannique. Mais peut-on reprocher à un créateur d'adapter une oeuvre en lui donnant les couleurs de son propre univers ?
Jean-Luc DouinDas Drehbuch stammt von Linda Woolverton, die zu den König der Löwen-Autoren gehörte und Die Schöne und das Biest für Disney geschrieben hat; aber die kafkaeske Atmosphäre, die blaugraue Düsternis dieses Wunderlands, die sind eindeutig Teil des Tim-Burton-Universums - von Batman bis zu The Corpse Bride sind das geradezu seine Markenzeichen. Und kafkaesk und düster ist sein Wunderland wahrlich, ein Königreich der feindlichen Landschaften, der gewitterschwangeren Himmel und der gestörten Kommunikation.
Susan Vahabzadeh