Foxtrot
Samuel Maoz, Israël, France, Allemagne, 2017o
Jonathan Feldman est en service, avec trois autres gardes, à un poste-frontière isolé où il est plus probable de voir passer un dromadaire qu’un piéton. Un matin, ses parents qui habitent Tel Aviv apprennent que leur fils est tombé pour la patrie. On administre un calmant à la mère, le père s’entend conseiller de boire un verre d’eau chaque heure – suggestion saugrenue, comme si cela allait changer quoi que ce soit. Les membres de la famille assiègent le père qui menace de se noyer dans la douleur. Le couple qui vient de perdre son fils ne doute pas de la véracité de cette funeste nouvelle. Mais, soudainement, survient un de ces bouleversements dont seule la vie a le secret.
Original, intelligent, métaphorique, audacieux: les adjectifs se bousculent sous la plume. Dans ce film, même les larmes sont belles.
Eric NeuhoffÀ la manière d'un Paolo Sorrentino, inscrivant sa réflexion politique et métaphysique dans une forme virtuose, Samuel Maoz stylise ce qui ressemble à un mirage dans lequel il n'y a rien à faire que de tuer le temps qui s'étire à l'infini.
Jean-Dominique NuttensTour à tour déstabilisant, hypnotique et émouvant, Foxtrot se donne comme une méditation ironique et désenchantée sur le destin.
Jean-Christophe FerrariDer Zweitling von Samuel Maoz («Lebanon») ist eine Wucht. Der Film scheut weder Stilmittel wie einen plötzlichen Comic-Einschub noch unerwartete Wendungen im Plot. Das ist von einer verstörenden Intensität, wofür es verdient acht israelische Oscars und in Venedig den Silbernen Löwen gab.
Anna KappelerDer israelische Regisseur Samuel Maoz zeichnet in seinem zweiten, international hoch gelobten Spielfilm mit morbidem Humor, klaustrophobisch kühl gestalteten Szenen und sagenhaften Schauspielern den Überlebenskampf einer von Holocaust-Traumata geprägten Gesellschaft, die umgeben ist von Feinden. Der Film, der in Israel eine heftige Kontroverse ausgelöst und die Kulturministerin Miri Regev dazu verführt hat, Maoz einen "Verräter" zu nennen, ist streng aufgeteilt in drei Kapitel: Ein Ehepaar erhält die Nachricht vom Tod des Sohnes in der Armee, dann sieht man den Sohn und drei Soldaten-Kumpel an einem absurd verwaisten Armeestützpunkt Dienst schieben und den Schlagbaum für ein Dromedar öffnen - und die dritte Szene schließlich ist eine Apokalypse, bei der eine Gruppe arabisch aussehender junger Menschen getötet wird.
Thorsten SchmitzGalerie photoso





