Fauves
Robin Erard, Suisse, France, Belgique, 2017o
Oskar vit dans une famille d’accueil depuis la mort de ses parents. Il n’attend qu’une seule chose: le jour de sa majorité pour s’envoler vers l’Afrique et échapper à son tuteur omniprésent. Mais celui-ci a d’autres ambitions et ne reculera devant rien pour atteindre ce qu’il considère être le bien de son protégé. Le différend entre le mentor et son pupille va progressivement semer un chaos avec une logique de plus en plus criminelle.
Avec le court-métrage Elder Jackson, le jeune réalisateur suisse Robin Erard nous avait déjà transportés dans des lieux mystérieux peuplés de personnages ambivalents. Avec son premier long, Fauves, le surréalisme "made in Switzerland" de son cinéma atteint des sommets.
Muriel Del DonDer Westschweizer Debütregisseur Robin Erard macht Kino, wie man es hierzulande selten sieht: leidenschaftlich, temporeich, im besten Sinne manipulativ und mit einem Das-muss-man-gesehen-haben-Argument: Wie sich Jonathan Zaccaï als Lehrer in «Fauves» windet und intrigiert, ist von erlesener Boshaftigkeit.
Hans Jürg ZinsliGalerie photoso





