Fahrenheit 11/9
Michael Moore, USA, 2018o
15 ans après Fahrenheit 9/11, son documentaire sur George W. Bush et les attentats du 11 septembre 2001, le cinéaste Michael Moore a choisi de faire de Donald Trump le sujet de son nouveau film. Son titre Fahrenheit 11/9 est un clin d’œil appuyé à Fahrenheit 9/11. Cette fois, c’est le début de mandat de Donald Trump, élu officiellement le 9 novembre 2016, que le cinéaste américain a choisi d’explorer: une nouvelle catastrophe américaine à ses yeux. Suprémacistes blancs, conservateurs implacables, images d'archives de l'élection, polémiques à gogo, démocrates déboussolés et actions coup de poing... Michael Moore prévoit un spectacle dont pourront se délecter ceux "qui ne supportent plus la folie" de l'ère Trump. Le documentaire va tenter de faire vaciller l'administration du président américain en torpillant la campagne pour les élections de mi-mandat, prévues en novembre 2018.
Wer Michael Moore kennt, kennt auch Flint, Michigan. In seinem neuem Film weist er nach, wie der Wasserskandal in Flint, gegen den Obama nichts unternahm, zu einem der Gründe für Donald Trumps Wahlsieg wurde. Einem europäischen Publikum sind die Skandale um Korruption und Wählerunterdrückung nicht so geläufig - aber Moores Analyse, wie sein Land in eine gefährliche Schieflage geriet, kann durchaus erhellend sein. Und manchmal sind seine Auftritte auch komisch. Nur sein Hang zur Theatralik ist wahrlich nicht jedermanns Sache.
Susan VahabzadehIn seinen besten Filmen provozierte Michael Moore die Mächtigen. Jetzt bietet er nur noch einen wirren Themensalat. Mal gehts in «Fahrenheit 11/9» um die demokratischen Vorwahlen von 2016, dann um Lehrerstreiks oder vergiftetes Trinkwasser in Flint. Schliesslich unterlegt Moore Bilder von Adolf Hitler mit der Stimme von Trump. Das kommt leider einer filmischen Bankrotterklärung gleich.
Hans Jürg ZinsliGalerie photoso


