Sunset Boulevard
Billy Wilder, USA, 1950o
Norma Desmond, ancienne star du cinéma muet, mariée à un metteur en scène, demande au scénariste Joe Gillis de lui écrire un rôle qui lui fera retrouver la gloire. Tous deux deviennent amants mais Joe est effrayé par le délire permanent de Norma.
Hollywood s'est dépeint souvent lui-même mais jamais (sauf chez Cukor) avec cette force, cette vérité, cette universalité. Outre un portrait féroce et réaliste de la Cité du cinéma et de sa faune particulière (vieilles stars à demi-folles, apprentis-scénaristes aux dents longues, etc.), Boulevard du Crépuscule est aussi un film sur ceux qui ont besoin de la fiction pour vivre, sur l'amour non partagé, sur la vieillesse, sur l'ambition. C'est enfin une histoire de fantômes qui mettent la main sur un vivant et ne rendront qu'un cadavre, lequel racontera lui-même son histoire.
Jacques LourcellesDieses Drama ist einer von Wilders besten Filmen und gewiss die schwärzeste Wunden aufkratzende Rechenschaftsablegung, die Hollywood hervorgebracht hat. (…) Die Darstellung der Figuren ist angemessen schäbig, die Regie äusserst präzis, die Kamera passenderweise ‹noir› – und das denkwürdig säuerliche Drehbuch lässt das bittersüsse Echo des Goldenen Zeitalters von Tinseltown wieder erklingen.
Geoff Andrew