Dolor y gloria
Pedro Almodóvar, Espagne, 2019o
Suite à l’invitation de la part de la cinémathèque à montrer son plus grand film dans le cadre d’une rétrospective à Madrid, le réalisateur Salvador Mallo se trouve confronté à son passé. À travers une série de retrouvailles, il est submergé par les fragments de son existence qui lui reviennent en mémoire: l’amitié, l’amour, le deuil, la réconciliation. Et la douleur. Cette compagne qui lui permettait de grandir et d’avancer dans le passé et qui le retient et l’enferme aujourd’hui.
L’éclatante réussite de Douleur et Gloire confirme, après Julieta, le regain de puissance émotionnelle du cinéma de Pedro Almodóvar.
Jean-Sébastien ChauvinAvec son dernier long-métrage, en compétition à Cannes, le cinéaste espagnol livre son film le plus achevé depuis Volver, et le plus étourdissant depuis Parle avec elle.
Thomas SotinelUn cinéaste vieillissant se plonge dans les méandres de son passé. Autobiographie ou fiction ? L’Espagnol brouille les pistes autant qu’il se dévoile. Avec brio.
Louis GuichardIntim wie ein Bekenntnis, schön wie ein Poem, rührend wie eine Liebeserklärung. In Pedro Almodovars autobiographischem Bilderbogen erinnert Salvador, ein alternder, renommierter, schwuler, von zahlreichen Gebrechen heimgesuchten Filmemacher seine großen Lebensmomente. Antonio Banderas, herrlich entspannt, verkörpert Almodovars Alter ego. Tagträumerisch visioniert er die kostbaren Erinnerungen, die dem Erwachen leidenschaftlichen Begehrens und dem Mutterbild ihre strahlendsten Farben schenken.
Rainer GanseraMeisterhaft, wie Pedro Almodóvar seine persönliche Geschichte erzählt und die biografischen Spuren dabei doch gekonnt verwischt. Antonio Banderas, sein Weggefährte aus ersten Tagen, ist die ideale Besetzung für sein anderes Ich, Penelope Cruz spielt in den Rückblenden die Mutter des Regisseurs. Und alles kulminiert in einer wunderschönen Schlusseinstellung.
Matthias LerfGalerie photoso





