Fico te devendo uma carta sobre o Brasil
Carol Benjamin, Brésil, 2019o
Brésil, 1971, César Benjamin a 17 ans. Après une manifestation étudiante, il est torturé puis condamné à 13 ans de prison. Grâce une campagne menée de main de fer par sa mère Iramaya avec Amnesty International, l’adolescent est libéré après 5 ans d’isolement complet. Exilé en Suède, César ne parlera jamais de cette tragédie, alors que l’ardente Irmaya deviendra la figure tutélaire de la “mère Courage” au Brésil. Sous la forme d’une lettre bouleversante à son père, qui a refusé d’apparaître dans le film, Carol Benjamin replace, à partir d’archives vidéo et de lettres, les pièces d’un puzzle familial et d’une tragédie qui est aussi celle d’un pays tout entier. Sa lettre de cinéma oppose les mots au silence, la mémoire à l’oubli, mais est avant tout une lettre d’amour à un père et à son courage.
Galerie photoso



