Une colonie
Geneviève Dulude-De Celles, Canada, 2019o
Mylia, une enfant timide et farouche de 12 ans, s’apprête à quitter sa campagne natale pour la grande école. À la recherche de repères dans ce milieu qui lui semble hostile, elle apprendra à mieux se connaître à travers la rencontre de Jimmy, un jeune autochtone marginal de la réserve voisine. Mylia avancera comme elle peut, parfois maladroitement, en se frottant à l’absurdité de l’adolescence, à ses malaises et à ses petites victoires.
Qu’est-ce qui distingue un film sur l’adolescence d’un autre de ce genre initiatique dont le jeune cinéma d’auteur est friand ? Il suffit parfois d’un rien – un accent, un ton, un tempérament – pour faire la différence. C’est le cas du premier long-métrage de fiction de Geneviève Dulude De Celles.
Mathieu MacheretRemarquable par la finesse et la délicatesse du propos comme de la peinture de son petit monde, sans une seule fois souscrire aux injonctions sociales sur les conduites alimentaires, vestimentaires ou sexuelles, le film se déroule en douceur et en fraîcheur sur sa ligne non tracée.
Danielle LambertLa beauté du point de vue d’Une colonie tient à une façon délicate d’entretenir à la fois un rapport d’identité et d’altérité à son héroïne.
Camille BuiGalerie photoso



