Adieu les cons
Albert Dupontel, France, 2020o
Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
(Re)découvrez les deux précédents films d'Albert Dupontel, disponibles en VoD sur cinefile : 9 Mois ferme (2013) et Au revoir là-haut (2017).
Entre burlesque et tragédie, le septième long métrage d’Albert Dupontel est l’un de ses meilleurs, et frappe juste : en plein cœur
Sophie RosemontDans le paysage bien balisé des comédies françaises, Dupontel détonne car son rythme trépidant emprunte au "slapstick" du cinéma muet et ses enchaînements de situation lorgnent plus vers le nonsense des Monty Python que vers les quiproquos vaudevillesques des films comiques franchouillards. On ne va pas s’en plaindre. Virginie Efira semble parfaitement à l’aise dans son univers, et le duo Suze/JB fonctionne bien à l’écran. Cette "tragédie burlesque" (comme la définit le cinéaste), menée tambour battant, n’ennuie jamais et surprend souvent. Deux qualités précieuses.
Hugues DayezDupontel joue à fond la corde de l’émotion (parfois à l’excès, petit bémol). Mais il garde intacte son appétence pour le rythme effréné et la trouvaille visuelle. Et quel plaisir de passer en revue toute sa famille artistique.
Christophe CaronFilm le plus émouvant de son auteur, où le punk cartoon se marie étonnamment bien avec des émotions aiguës, dont la justesse impressionne, Adieu les cons ne laisse pas indemne.
Simon RiauxGalerie photoso





