Servants
Ivan Ostrochovský, Slovaquie, République Tchèque, Roumanie, Irlande, 2020o
En Tchécoslovaquie au début des années 1980, le régime communiste musèle l’église. Deux jeunes séminaristes devront choisir entre la soumission à la police secrète, ou une fidélité à leurs convictions qui pourrait leur coûter la vie.
Derrière la rigidité de ces plans au cordeau et le contraste intense entre ténèbre et lumière se lit la lutte inégale mais magnifique entre la fragile flamme de la liberté et l’obscurantisme totalitaire. Avec ce film fort et singulier, Ostrochovsky plante puissamment son nom sur la carte du cinéma.
Serge KaganskiMais le cinéaste Ivan Ostrochovsky se pique assez peu d’histoires. Une négligence volontaire et salutaire qui confère à son deuxième long métrage, au splendide noir et blanc épuré, une densité rare et limite sa durée à 80 minutes.
Michaël MélinardLa puissance de ce film bref et tranchant réside dans l’évocation de la collaboration active d’une partie du clergé et dans sa manière d’accompagner le héros, saisi par la culpabilité et le doute religieux.
Xavier LeherpeurEin dichtes, in Schwarz-weiß inszeniertes Noir-Drama, das suggestiv eine Atmosphäre der ständigen Belauerung und Unsicherheit einfängt. Durch differenziert gezeichnete Figuren überzeugt es als Zeitbild ebenso wie als Drama eines Gewissenskonflikts.
Marius Nobach