Petite Solange
Axelle Ropert, France, 2020o
Solange a 13 ans, elle est pleine de vie et de curiosité avec quelque chose de spécial : elle est sentimentale à l’excès, et adore ses parents. Mais un jour, elle réalise qu’ils se disputent et commencent à s’éloigner.... l’ombre du divorce se précise. Alors Solange va s’inquiéter, réagir et souffrir. C’est l’histoire d’une jeune ado trop tendre qui voudrait une chose impossible : que l’amour jamais ne s’arrête.
Solange, 14 ans, impeccablement interprétée par la jeune Jade Springer, réalise que ses parents (Léa Drucker et Philippe Katerine, parfaits) commencent à s'éloigner. Axelle Ropert aborde le thème du divorce vécu par une jeune ado qui découvre en même temps les embûches et le sentiment amoureux. On est cueilli par la douceur et la bienveillance de cette famille malgré la fin de l'amour du couple. La complicité que chacun ménage avec les autres membres de la tribu et les efforts déployés pour que les choses se déroulent le plus tranquillement possible apportent empathie et émotion. Enfin la prestation de la jeune protagoniste toute en sobriété impressionne ; l'émotion nous submerge littéralement lors de la dernière scène de ce film d'une grande délicatesse.
Ondine PerierAxelle Ropert capte avec délicatesse les remous intérieurs d’une jeune adolescente qui apprend que ses parents divorcent. Ce récit construit en creux, avec des ellipses, des silences, sans colère exprimée, fonctionne comme une énigme à déchiffrer.
Benoit BasiricoDans une mise en scène frémissante d'énergie, cette chronique intime et parfois cruelle, qui ose le mélo sans être tire-larmes, réussit à être totalement au diapason des palpitations de sa jeune héroïne, en résistance devant son monde qui s'écroule.
Barbara ThéateLe souvenir du réalisateur des Quatre Cents Coups traverse comme un complice ce quatrième long métrage d’Axelle Ropert où l’envie de filmer la jeunesse est tout aussi généreuse, affectueuse, passionnée.
Frédéric Strauss