Spencer
Pablo Larraín, GB, Chili, Allemagne, USA, 2021o
Décembre 1991 : le mariage entre le Prince et la Princesse de Galles est affaibli depuis longtemps. Malgré les rumeurs de divorces et liaisons extra-conjugales qui abondent, la paix est décrétée pour les fêtes de Noël au domaine de Sandrigham. Il y a à boire, à manger et à chasser. Diana connaît le jeu. Mais cette année, les choses vont être très différentes.
Solidement investi par une Kristen Stewart à la fois diaphane et terrienne, Spencer figure la vie privée d’une image, sa rigueur, sa difficulté à exister pour elle- même dès lors qu’elle veut échapper au spectacle, et son déchirement entre platitude et épaisseur.
Hervé AubronPorté par une mise en scène d’une beauté anagogique sidérante, Spencer est un miracle de cinéma où le cinéaste Pablo Larraín cortège Lady Diana dans un univers à mi-chemin entre la douce étrangeté et le conte de fées funeste où la fantasmagorie côtoie la psychanalyse.
Julien RocherPablo Larraín ose un pas de côté narratif ; le temps de ces plans en forme de défilé de mode, le personnage Diana s’efface au profit de l’actrice Kristen, soit la muse que le cinéaste s’est plu à déguiser et dont il a sublimé l’allure féline.
David EzanGalerie photoso




