Viva la libertà
Roberto Andò, Italie, 2013o
Enrico Oliveri, secrétaire général du parti de l’opposition est inquiet : les sondages le donnent perdant. Un soir, il disparaît brusquement laissant une note laconique. C’est la panique au sein du parti, tout le monde s’interroge pour essayer de comprendre les raisons de sa fuite pendant que son conseiller Andrea Bottini et sa femme Anna se creusent la tête pour trouver une solution. C’est Anna qui évoque en premier le nom du frère jumeau du secrétaire général, Giovanni Ernani, un philosophe de génie, atteint de dépression bipolaire. Andrea décide de le rencontrer et élabore un plan dangereux.
Die italienische Politik ist mit ihrem Hang zur Theatralik ein Wechselbad von Grandezza und Lächerlichkeit. Wunderbar bringt dies Roberto Andò mit der dieser tragikomischen Verfilmung seines Romans auf den Punkt, in der ein ausgebrannter Oppositionsführer untertaucht und von der Parteiführung klammheimlich durch seinen Zwillingsbruder, einen exzentrischen Philosophen, ersetzt wird. Der grosse Charakterdarsteller Toni Servillo (Gomorra, La grande bellezza, Loro) gibt die beiden Brüder in einer umwerfenden Doppelrolle, bei der er so subtil wie komisch zwischen der latenten Depressivität des einen und der leisen Verrücktheit des andern changiert. Die Pointe dabei: Der wundersame Wandel des Oppositionsführers kommt beim Publikum so gut an, dass sich die Frage stellt, ob es das Original überhaupt noch braucht.
Andreas FurlerEn mélancolique réservé ou en dingue éclairé, Toni Servillo est grandiose. Le cinéma italien tiendra tant qu'il aura de tels acteurs.
Guillemette OdicinoA partir d’un thème classique, Roberto Ando signe une comédie citoyenne aussi légère qu’une plume sur la crise de confiance des démocraties envers leur personnel politique. Toni Servillo y est magistral dans un double rôle en or.
Virgile DumezUn scénario écrit sur mesure pour Toni Servillo, qui exécute un savoureux numéro d'équilibriste, à la fois désabusé et mélancolique, léger et fantasque.
Stéphanie Belpêche