Belfast
Kenneth Branagh, GB, 2021o
Été 1969 : Buddy, 9 ans, sait parfaitement qui il est et à quel monde il appartient, celui de la classe ouvrière des quartiers nord de Belfast où il vit heureux, choyé et en sécurité. Mais vers la fin des années 60, alors que le premier homme pose le pied sur la Lune et que la chaleur du mois d’août se fait encore sentir, les rêves d’enfant de Buddy virent au cauchemar. La grogne sociale latente se transforme soudain en violence dans les rues du quartier. Buddy découvre le chaos et l’hystérie, un nouveau paysage urbain fait de barrières et de contrôles, et peuplé de bons et de méchants.
Une sorte de Billy Elliot version irlandaise, à la fois tendre et drôle, porté par des acteurs lumineux.
B.T.Plus le film avance, plus il emprunte aux genres de cinéma entraperçus dans les salles de Belfast en 1969. Un numéro de comédie musicale interprété par ces parents de fiction s’insère donc parfaitement parmi les dernières scènes, au son d’un tube éloquent de la fin des années 60 : Everlasting Love.
Louis GuichardKenneth Branagh hat den Konflikt, der so viele Leben forderte, hautnah miterlebt. Der Schwarzweissfilm führt in die Kindheit des vor allem für seine Shakespeare-Adaptionen bekannten Schauspielers und Regisseurs. Ein höchst anrührendes Drama, manchmal trotz allem bunt und für sieben Oscars nominiert. Zu sentimental? Nein, «Belfast» wird aus der Sicht eines Neunjährigen erzählt. Und da sind die ernsthaftesten Dinge oft noch ein Spiel.
Matthias Lerf