Ta farda
Ali Asgari, Iran, France, Qatar, 2022o
Fereshteh travaille pour une imprimerie à Téhéran et a un bébé de deux mois dont ses parents ignorent l'existence. Lorsque ces derniers annoncent leur visite à la dernière minute, Fereshteh doit trouver une place pour son enfant illégitime pour une nuit. L'amie de Fereshteh, qui a de la répartie, lui offre son soutien, mais l'odyssée qui s'ensuit à travers la ville leur montre à quel point leurs possibilités sont limitées dans la société iranienne rigide.
Approche naturaliste et caméra scotchée à l’héroïne qui rappellent le cinéma roumain ou celui des frères Dardenne, ce film flirterait avec un académisme d’auteur si ses plans-séquences n’étaient aussi révélateurs de la solitude des femmes dans un pays qui nie leur condition.
N. S.Une immersion édifiante dans la vie d’une étudiante de Téhéran.
Frédéric StraussPendant que des femmes et des hommes se font massacrer par les autorités iraniennes, Ali Asgari offre un petit miracle de cinéma, empreint de combativité et de dignité.
Laurent CambonGalerie photoso





