Le lycéen
Christophe Honoré, France, 2022o
Lucas a 17 ans quand soudain son adolescence vole en éclats. Il voit sa vie comme une bête sauvage qu’il lui faut dompter. Alors que son frère est monté à Paris et qu’il vit désormais seul avec sa mère, Lucas va devoir lutter pour apprendre à espérer et aimer de nouveau.
Objet de jouissance esthétique, le film l’est avec un éclat incomparable. C’est un feu d’artifice vivace et virtuose, où toutes les possibilités expressives du cinéma atteignent un point d’incandescence.
Jean-Marc LalanneCe qu’Honoré réussit à mettre en scène avec une grande justesse, est la manière dont le quotidien gagne sur la mort. Honoré montre la solitude, les questions innombrables sans réponse, les tracas ordinaires, la douleur qui submerge. Mais c’est surtout l’élan de la jeunesse qui l’intéresse, sa vitalité, son besoin d’éprouver son corps, sa sexualité, de hurler sa rage face à l’injustice de perdre un être si cher.
Séverine DanflousOn a aimé le débordement d’amour qui entoure ce personnage à l’éclosion tourmentée. On a moins aimé cette abondance de gros plans captés par une caméra tremblante (maniérisme ?), cette voix off et ces monologues face caméra qui surlignent et nous éloignent d’un récit intime à la sensualité diffuse, un peu trop long.
Christophe CaronGalerie photoso




