Maggie's Plan
Rebecca Miller, USA, 2016o
Maggie, trentenaire, éternelle célibataire et new-yorkaise, a bien l’intention de faire un bébé toute seule, mais elle rencontre John, professeur anthropologie et écrivain en devenir, dont elle tombe immédiatement amoureuse. John, lui, n’est pas très heureux en mariage avec la tumultueuse Georgette qui ne vit que pour sa carrière. Il la quitte pour Maggie, qui attend désormais un bébé, mais après quelques années de vie commune, Maggie a un autre plan en tête et aimerait jeter à nouveau John dans les bras de Georgette.
L’extravagance des tenues de Georgette et du mobilier ultradesign de son appartement, l’atmosphère « moumoute » du chalet canadien, la peinture très précise de la serre à cornichons du jeune donneur de sperme, en disent au moins autant sur les personnages que ne le font les dialogues. Et cette manière de faire signe avec le moindre petit détail n’est-elle pas ce qui fait l’essence même du cinéma ?
Isabelle RegnierLe rythme y est, l’humour aussi, pour distiller mine de rien une vision juste et réjouissante de l’amour moderne
Isabelle DanelAction gibt es wenig in «Maggie’s Plan». Es wird vor allem über Beziehungen geredet. Aber das auf so witzige Weise, dass der Film mit Woody Allens «Annie Hall», Richard Linklaters «Before»-Trilogie und natürlich Greta Gerwigs und Noah Baumbachs «Frances Ha» verglichen worden ist.
Thomas BodmerModerne Familienplanung: Maggie (Greta Gerwig) möchte ein Kind, ganz ohne Romantik, ein Samenspender tut es schließlich auch. Gerade hat sie einen Kandidaten gefunden, da verliebt sie sich - in den Familienvater John. Kompliziert? Nicht kompliziert genug! Drei Jahre später haben die beiden eine Tochter, aber Maggie würde John seiner Ex gern zurückgeben. Rebecca Miller hat eine New-York-Komödie in der Tradition von Woody Allen und den Screwball-Comedys geschaffen: ein spritziges, geistreiches Vergnügen.
Martina Knoben